Un jour, un monde

Un Jour, Un monde …


Je me suis réveillé dans un monde qui ne semblait pas être le mien alors que je ne me rappelle même pas à quoi il ressemblait. C’était juste une impression… Une chose est pourtant sure: mon prénom. Je m’appelle Pompoo du moins je me rappelle qu’on m’appelait comme ça.

Il semblait qu'il devait être midi à en supposer par la force dont me frappait les rayons du soleil. La premiere chose que je fis fut d’observer le paysage. L’horizon était caché par d’énormes bâtiments qu’on nomme gratte-ciel.
Autour de moi, pas un être vivant, j’ai cru être seul au monde l’espace d’un instant mais en réalité … c’était parce que je me situais sur un terrain vague… Puis d’un coup j’entendis un bruit assourdissant retentir à coté de moi, je sursauta de peur. Intrigué par ce bruit, je me dirigea vers son origine et là ma stupeur n’en fut que plus grande, je vis une horde de gens qui se déplaçaient dans tous les sens, certains courraient, d’autres marchaient et certains étaient même immobiles. Je rejoins ce flot d’individus avec une petite crainte qu’un quelconque danger me frappe. Comme je m’en doutais, personne ne fit attention à moi, après tout il semblait tous occupé par leurs problèmes leurs pensées etc…
Moi aussi j’imagine que je faisais ce genre de chose… me préoccuper de tout ce qui arrivait dans ma vie. Mais maintenant tout ce que je peux faire c’est découvrir mon existence passée mais si je viens d’un autre monde… je doute que les gens d’ici puissent m’aider.
A nouveau j’entendis le bruit assourdissant qui me fit sursauter, je regardais dans la direction du bruit et là je le vis une espèce de boite de conserve qui filait à une vitesse ahurissante. D’un coup je criais:
-Un train! Oups… se pourrait-il que je vienne de ce monde si je connais cette chose? Et voilà maintenant que je me mets à parler tout seul comme un fou… qui sait je suis peut être fou… être ou ne pas être, telle est la question… de Shakespeare dans Hamlet! On dirait que ma mémoire semble revenir petit à petit! Tant mieux, ainsi à ce rythme je saurais qui je suis dans très peu de temps!
-Vous l’avez vu cette personne? Elle parle tout seule, surement un fou qui s’est échappé d’un centre psychiatrique! Je vous jure, qu’est-ce qu’ils attendent pour le capturer et l’y renvoyer!

Je n’avais pu reconnaître l’auteur de ces mots mais je remarquais le regard horrifié que les autres passants m'adressaient. Ils avait commencé à se regrouper autour de moi comme si j'étais une bête que l’on voit pour la première fois. Puis j'entendis une voix se démarquer:
-Mais vous avez vu ces vêtements? Je n’ai jamais vu de telles choses! Il est vrai qu’à Endless tout le monde à ses propres cultures mais ça! Ce n’est surement pas d’Endless! Serait-ce un extraterrestre? Si oui, il faut que nous le capturions! Je suis sur que nous pourrons nous faire beaucoup d’argent en le revendant à ses savants qui ne sont que trop obsédés par la vérité. Attrapons-le!



En entendant ces paroles, je fus complètement choqué. Juste parce que j’ai l’air différent on me considère comme un monstre! Je ne bougeais plus, j’attendais juste mon châtiment puisqu’il semblait mieux de se laisser faire… C’est alors qu’une main, chaude mais douce m’attrapa par le bras et m’attira vers elle. C’était une jeune fille qui avait l’air d’avoir mon âge, de taille moyenne, je la regardais d’un coup d’œil rapide et juste ainsi quelque chose me marqua: ses yeux. L’oeil gauche était bleu tandis que le droit était vert. Je n’en avais jamais vu de tel mais un mot pouvait les définir: merveilleux. Puis elle me ramena la réalité en criant:
-Si tu veux être libre, suis-moi sans discuter!
-Heu… ok!

Ainsi nous nous enfuyames à travers la foule qui se retournait pour voir qui donc pouvait bien m’aider surement ou bien c’était tout simplement moi qu’ils regardaient je ne sais pas… Moi je ne faisais que courir sans pour autant regarder autre chose que cette fille qui m’est inconnue qui me donne un coup de main. Je me mis à murmurer:
-Apres tout, il existe tout de même de bonnes personnes…
-Il ne faut pas dire « bonne »!
-Hein? Pourquoi?
-Parce que selon Shakespeare, le bien et le mal n’existe pas, tout dépend ce que l’on en pense. Donc je suis une personne mais ni bonne ni mauvaise!
-Tu connais Shakespeare?
-Qui ne connaît pas? Apres tout c’est un grand dramaturge peut être même le plus grand d’Angleterre!
-Angleterre? Ce pays ne se nomme pas Endless?
-Si mais Shakespeare est né avant Endless et son pays s’appelait l’Angleterre ou Grande-Bretagne à toi de voir celui que tu préfère.

Alors que je regardais le ciel, je me rendis compte que le soleil n'allait pas tarder à se coucher surement dans deux ou trois heures .Et puis d’un coup elle se stoppa sans prévenir. Résultat: je lui fonça dedans. Elle ne plaint même pas et reprit la conversation comme si de rien n’était:
-Bon! Je pense qu’ici ça devrait faire l’affaire. Maintenant, raconte moi de quel monde tu viens!
- Comment le sais-tu?
-C’est facile! J’en ai toujours rêvé de voir une personne originaire d’un autre monde puisque je crois en l’existence d’autres mondes! Après s’ils sont parallèles, c’est pas ce qui m’importe! Donc d’où tu viens?
-Avant tout c’est plutôt à moi de poser les questions! D’abord dis moi comment tu m’appelles? Dans mon cas c’est Pompoo mais je me rappelle pas si c’est mon vrai prénom tout ce que je sais c’est qu’on m’appellait comme ça. Et pour faire d’une pierre deux coups et répondre à tes questions, je suis amnésique donc je ne sais pas de quel monde je viens ou bien si je suis de ce monde…
-Oooh! Dommage… enfin bref! Moi c’est Yuna! Si tu es amnésique il ne te reste plus qu’a recouvrir la mémoire et pour ça je connais un excellent moyen pour ça!
-Ah bon? Lequel?
-Ne bouge pas et ferme les yeux, ça doit rester un secret!
-D’accord! Voila!
-Ne bouge pas non plus et tu n’a pas le droit d’ouvrir jusqu’à que je te l’ordonne!
-Oui oui…

Donc je fis ce qu’elle me dit de faire et j’attendis… Quand on attend quelque chose on se rend compte à quel point le temps peut passer lentement. Je me demandai si je venais d’un autre monde ou bien j’aurais visité un autre pendant longtemps avant de me rappeler de rentrer…et je fus coupé par un énorme coup sur la tête! La douleur accompagné de la désorientation ne tardèrent pas à se montrer. J’appelais alors Yuna:
-Hey Yuna ! Qu’est-ce qu’il te prend?
-C’est simple! Je tente de te faire récupérer la mémoire par la force! Apres tout si tu es amnésique, rien n’est meilleur qu’un bon coup sur la tête!
-D’où t’es venu une telle idée? Ne me dis pas que c’est dans un livre…
-Je sais plus! Devrais-je alors me taper sur la tête? Mais vu que ça n’a pas marché avec toi, j’imagine que c’est absolument faux!
-En plus tu croyais fermement qu’une telle chose puisse marcher? Bref, tu aurais pu t’excuser mais…
-Désolé! C’est bon comme ça?
-Heu… oui… voila que je sais plus ce que je voulais dire! ah oui! je voulais te demander, qu'est ce que Endless?
-J'ai vraiment l'impression que tu viens d'un autre monde, je suis sur qu'un amnésique d'ici réagirait à ce nom. Endless est le nom de ce pays qui regroupe le monde entier. On peut dire que Endless est le résultat de l'unification des divers pays qui existaient.
-C'est pour ça qu'un des "vilains" à parlé de cultures. Donc si j'ai bien compris, la France , l'Angleterre et même les Etats-unis ne feraient plus qu'un.
-Tu es sur d'être amnésique? En temps normal, je dis bien normal la géographie devrait pas te reussir!
-Ca prouve que je suis anormal enfin unique je préfere ce mot.
-Toujours le dernier mot pour rire à ce que je vois. J'aime ce coté là de chez toi et si tu te révèles vraiment être d'un autre monde, tu devras me raconter de A à Z comment est le tien. Tu n'auras pas le droit de me cacher la moindre chose, c'est bien compris?
-Pour ça, il faut déja que je récupere la mémoire, ce serait déja pas mal! Est-ce bien de rester ici?
-Maintenant que tu m'y fais penser, je te conduis chez moi! Ne t'inquiète pas, mon frère est étrange mais c'est un bon garçon.
-Si tu le dis, je peux pas refuser puisque sinon je suis bon pour l'hopital psychiatrique.
-Tant mieux, mais je précise qu'il m'arrive moi aussi de parler tout seul... après tout si tu n'as personne à qui parler, autant parler à soi même!
-Dernière chose: comment ça se fait pour tes yeux? Je dis pas que c'est moche ou bizarre c'est même quelque chose que je trouve magnifique!
-Merci... personne ne m'a jamais complimentée sur mes yeux, on appelle ça de l'hétérochromie d'avoir des yeux de couleurs differentes. Cessons de tergiverser sinon nous arriverons chez moi qu'à la tombée de la nuit.
Ansi ce finit la journée de Pompoo tout comme ce premier chapitre.
To be continued...

Un jour, Un monde
Chapitre II

Finalement nous finîmes par arriver chez elle, qu'à la tombée de la nuit. Elle vivait dans un appartement avec son frère, tous les deux uniquement car leurs parents étaient toujours en voyage d'affaires ou sinon il voyageait à trvaers le monde pour tenter de découvrir des preuves de l'éxistence de mondes parallèles, c'est comme ça que donc j'ai compris sa passion pour les mondes parallèles. Une fois arrivé devant la porte d'entrée de son appartement, elle me dis:
-Passe devant, je te laisse l'honneur d'ouvrir la porte.
-Mais... ce n'est pas chez moi? Tu es sûre que ça ne te dérange pas?
-Mais puisque je te le dis... c'est surtout que je veux voir ta tête apres "ça".
-C'est quoi "ça"? Bon aller, ça peut pas être si impressionant que ça...

Et donc j'ouvris la porte, et fut accueilli par "ça". Bizarrement, à peine avais-je ouvert la porte et allait découvrir dans quel endroit vivait Yuna que un "canon" enfin le bout d'où donc sort les balles d'un fusil pointait ma tête. Je finis par détourner mon regard du canon à la recherche de celui qui le tenait mais il n'y avait rien. Alors je baissa les yeux et je vis un garçon de petite taille environ les un mètre cinquante, habillé comme un militaire. Il me regardait avec haine comme si j'avais commis quelque chose d'irréparable par contre quand mes yeux croisa les siens, je vis qu'il n'avait pas les même que Yuna alors je lui demanda:
-Yuna! C'est vraiment ton frère? Si oui, tu aurais pu préciser que c'est ton petit frère!
-Oui c'est bien mon frère mais ce n'est pas mon petit frère c'est mon grand frère... et ce avec quoi il te pointe...
-C'est un jouet, non ?
-Si tu veux je peux l'essayer sur toi pour que tu saches si c'est un jouet, dit le grand frère pourtant minuscule.
-Je voulais justement te dire qu'il s'agit d'un réel... donc si tu tiens la vie, je te déconseille de le provoquer... On va dire qu'il est surprotecteur avec tout ce qui me concerne.
-Ah! Il est comme un papa poule!
-Ose répéter! Et on ne retrouvera même pas ton cadavre!
-César! C'est mon ami ! Et sais- tu ce qui se passera si tu fais ce genre de chose! Tu pourras toujours courir pour que je puisse te pardonner!
-Mais Yuna! Si je fais ça, c'est pour ton bien! Tu sais très bien que je ne supporterais pas que tu ne me parles ne serait ce qu'une journée! Toi l'étranger!répliqua-t-il en baissant le canon de ma tête, quel relation entretiens-tu avec ma soeur?
-Quel relation? Je pense que nous sommes amis? C'est bien ça, Yuna?
-Ouais! Et tu sais quoi César?
-Je risque pas si tu me le dis pas...
-Ahah! Peut être que Pompoo, oui il s'appelle Pompoo et bien il se pourrait qu'il vienne d'un autre monde!
-Lui? Je veux bien avouer qu'il n'a pas l'air d'ici... mais à Endless, ça ne veut rien dire. Il pourrait juste venir d'un lieu inconnu d'ici...
-Ne fais pas le rabat-joie! Tu me rendrais heureuse en le laissant entrer!
-Bon dans ce cas, ne crois pas que c'est par générosité c'est par pitié puisque je suis sûre que personne d'autre que moi serait assez "généreux"pour t'héberger.
-Merci... César...
-Qui a dit que tu pouvais m'appeler César?
-César... tu veux vraiment me voir te haïr?
-D'accord... de rien...Pompoo...

Enfin nous bougeâmes du seuil d'entrée. Car depuis qu'il m'avait braqué avec son fusil, je n'avais pas pu entrer dans l'appartement. Comme on pourrait s'attendre de parents qui voyagent beaucoup, le salon était rempli d'objets ayant des origines de par tout le monde. C'était vraiment l'idée de la "maison" de Yuna dont je me faisais. Puis je fut coupé dans mon observation par César:
-Pompoo! Suis-moi, je vais te montrer la chambre d'ami.
-Merci, César!
-Et ne crois pas que c'est gratuit! Le prix est que tu n'as aucun cas intêret à draguer Yuna ou sinon je te l'ai déja dit... ton cadavre sera retrouvée peut être dans une riviere à l'autre bout du pays...
-Tout à l'heure tu as dit qu'on le retrouverait jamais...
-Mais ça revient au même! Tu sais donc que si tu tentes quoi que ce soit, c'est à tes risques et périls.
-C'est drôle tout de même, de voir à quel point tu tiens à ta soeur, tu es sur que tu n'as pas un sister complex?
-Pas du tout, j'ai Pepette!
-Qui est Pepette?
-Ma moitié, mon rayon de vie, ma...
-C'est bon je pense que j'ai compris. C'est ta petite amie? Mais elle s'appelle vraiment Pépette? C'est pas que j'aime pas mais...
-Bien sur que non! C'est juste qu'elle adore qu'on l'appelle comme ça et ne tentes pas, je ne dirais pas comment elle s'appelle vraiment!
D'accord, d'accord... c'est pas tout mais je commence a fatiguer. Au fait, on est quel jour?
-Le 5 juillet.
-De quelle année?
-Ben en 2010, pourquoi cette question?
-C'est vrai que tu n'es pas au courant...

Et donc je lui racontai ma "possible" arrivéedans ce monde, ma rencontre avec Yuna et donc ma volonté à recouvrir la mémoire.
-Puis tu connais la suite, lui dis-je une fois mon récit terminé.
-N'empêche que ma mise en garde n'est pas levée, me rappela t-il d'un ton autoritaire.
-N'empêche, comme tu dis, je viens juste de la rencontrer, il risque pas de se passer quelque chose entre nous! Bien que entre hommes; c'est vraiment une fille... ravissante.
-Sauf que je suis son frere... donc tu c'est ce qui pourrais arriver si tu la toucher? Si oui tant mieux sinon à tes risques et périls.

Puis Yuna arriva pour nous informer que le repas était prêt et coupa notre conversation bien que j'imagine qu'elle devait être fini mais une chose a retenir: Ne pas toucher a Yuna où je pourrais le regretter.
On eut droit a une paella, plat d'origine espagnole. Suite à ça, nous restâmes à parler durant de longues heures mais le sommeil vint frapper à la porte. Alors que je me dirigeais vers "ma" chambre dont je les avais bien sur remercier. Yuna vint me voir et entama la conversation:
-Pompoo, alors cette premiere journée?
-Pfiou! Que dire?

Avant de repondre a sa question, je repensais a cette journée remplis d'évènements, de rencontres, de sentiments...
-Journée éprouvante comme une renaissance si on peut dire ça. Des bribes de ma mémoires reviennent. Le monde est vraiment surprenant tout comme nous les hommes bien que c'est dans le mauvais sens, on juge sans raison, sans connaitre. On a peur de l'inconnu à l'inverse de moi -apres tout je suis peut etre pas vraiment humain blague a part- je t'ai suivi comme ça sur un coup de tête. Tu vas peut être trouver ça naïf mais cela ne fait même pas une journée que je te connais mais je peux le dire avec certitude: je t'apprécie enormément!
-Oh.. tu me flattes, dit elle en me cachant son visage.

Et s'ensuivit un silence. J'en profitais pour mieux l'observer sous la douce lumière du lustre juste au dessus de nos têtes. La chose la plus flagrante chez elle était ses yeux. Yeux que l'on a rarement la chance de voir dans une vie. Elle avait des cheveux courts de couleur brun lisse, un corps plutôt mince qui montrait qu'elle prenais soin d'elle mais legerement plus petite que moi avec sa peau plutot blanche.
-Tu as fini de... me mater? me demanda-t-elle, c'est génant...

Je me mis a rougir, à fixer le sol puisque je n'osais plus la regarder et je lui repondis que je la trouvais mignonne et par dessus tout que ses yeux m'intriguaient.
Ainsi le silence reprit. Je n'osais plus parler du tout comme elle. Je pris alors la décision de m'esquiver et de filer dans ma chambre.
-Bon.. euh.. je vais aller dans mon lit... Bonne nuit...
-Bonne nuit... la nuit te fera peut être recuperer quelques souvenirs.

Quand je m'endormis, j'eus l'impression de ne pas avoir fait cela depuis longtemps. Peut être étais-je insomniaque? Mais le plus important fut le rêve, des bribes de souvenirs que je voyais dans des éclats de verre. Quand je les touchais ils se brisaient et me montraient alors le souvenir qu'il contenait mais dans aucun des souvenirs je ne pouvais voir les visages de ces personnes qui m'étaient inconnus maintenant que ce soit des personnes aimées ou haïes. Une seule chose me fut accorder d'observer: leur sillhouette.

A mon reveil, l'aube n'allait pas tarder à se lever: c'était mon deuxieme jour dans ce monde qui avait commencé. Une fois levé, je resta dans mon lit afin de refléchir, de me poser des questions sur mon existence, tout en fixant le plafond jusqu'a que Yuna me tire de ma rêverie avec encore une fois un coup sur la tête. Tout de suite, elle me posa la question évidente:
-Alors, les souvenirs?
-Des silhouettes... mais pas un seul visage...c'est tout.
-Dommage... mais bon aujourd'hui c'est le début des vacances d'été! Ca tombe bien , on va aller acheter des vêtements, après tout il faut pas que tu te promènes avec les mêmes vêtements que hier! Le problèe est la taille... César est trop petit... Ah! Je sais! Je vais te prêter quelques vêtements à mon père, vous faites a peu pres la même taille. On part a à midi, alors tui as encore un peu de temps! Vas te laver et tout ce qui s'ensuit puis on verra pour la "tenue". Sur ce, je reviens dans une heure! Ciao!
-Attends! Tu vas où comme ça? Et puis quelle heure est-il?
-L'heure? 9h et où? voir des copines. Je leur ai parlé de toi hier puis maintenant faut qu'on fasse quelque chose de s-p-e-c-i-a-l! Allez, a tout à l'heure!
Au fait l'une des copines c'est Pepette, la petite amie de César.
-Il m'en a parlé, je me demande comment elle est. Mais j'imagine qu'elle doit te ressembler
-Non pourquoi?
-Oh rien... je ne pouvais pas lui dire que je croyais que César avait un brother complex à cause de son attitude surprotectrice, pensais-je.
-Ne t'inquietes pas! dit elle -surement pour me rassurer que ce serait pas comme hier- ce sont des copines, même mes meilleures! L'autre copine s'appelle Susan, le seul "hic" c'est en aucun cas tu dois critiquer les chevaux! Jamais! me prévint elle avec conviction.
-T'es sure que c'est pas elle la petite amie à César? Un fanatique des armes, elle des chevaux... un couple du tonnerre!
-Malheureusement c'est pas le cas.. enfin plutot heureusement. Je voudrais paq qu'ils soient ensemble. Pepette, elle, elle arrive à le controler..du moins lui faire garder son calme qui fut accompagné d'un soupir.
Ce soupir me fit redouter de voir César perdre son calme... Des armes et lui ne doivent pas faire bon ménage.
-Bon c'est pas tout mais grace à ça je suis en retard! désolé! Faut vraiment que j'y aille!
-File, ne les fais pas attendre!

Et voilà, la porte fermée, j'étais de nouveau seul, seul dans un monde qui m'est inconnu. Il me restait encore pas mal de temps avant "l'excursion" j'ai donc alors décidé d'aller quand même les vêtements que je portais puisque maintenant que j'y pense, je n'avais pas fait attention à la façon dont j'étais habillé: le resultat était...stupéfiant.
Je m'étonne de ne pas avoir remarqué ça. D'abord mon visage qui finalement était "humain" avec mes cheveux bouclés, une peau blanche comme la normale, une taille moyenne donc normal et un corps mince donc j'étais normal physiquement mais les vêtements... Je portais une unique chaussure pour le pied gauche, un bermuda en guise de pantalon dont la jambière droite était déchirée puis un T-shirt en lambeaux. En gros, je ressemblais à un sauvage! Je me demandais bien ce que j'ai pu faire pour finir dans un pareil état.

La veille, j'avais déja visité la maison donc je ne savais plus quoi faire pour m'occuper, je retournis donc à ma chambre pour m'allonger et attendre le retour de Yuna.
Encore une fois, j'eus l'honneur d'être reveillé par un coup mais cette fois c'étais César qui en était à l'origine et me traita de tire-au-flanc. Non seulement il était un maniaque des armes mais aussi un passioné de la vie militaire... Il coninuait à parler de choses incompréhensibles quand je lui demanda-afin aussi de le faire taire:
-Dis, quelle heure est-il?
-Hein? L'heure de t'acheter ...
-... de t'acheter une montre! disais-je avec monotonie, comme si ne la connait pas!
-un amnésique peut être?
-Amnésique mais pas idiot non plus.
-Quoi? Tu veux vraiment que j'expédie ton cadavre dans le Nil ou que je te donne en pature aux oiseaux, ce serait parfait pour les vautours!
-Si tu le dis... je pourrais avoir l'heure?
-Tu connais ma réponse, d'un ton militaire et rempli de fierté me repondit il ainsi.
-J'ai compris, je vais aller voir par moi même.

Je me rappelai que dans la cuisine il y avait une horloge donc je m'y rendis. Il était 11h40 et le rendez-vous était pour midi. Alarmé, je courus voir César pour qu'il m'aide puisque mes vêtements ne me permettrait pas de sortir.
-César, j'ai une requête! lui criais-je avec tout la détresse qui s'accumulait en moi.
-Toi? tu sais que ça t'en coutera? C'est donnant-donnant pour te le prouver!
-Tres bien... Soit tu ne devras jamais faire pleurer Yuna quel qu'en soit la raison sinon je te neutralise à vie!
-Heu.. si tu veux... je n'avais aucunement l'intention de la faire pleurer donc voilà... le problème est les vêtements... On va dire que les miens sont comment dire? abimés. Et je n'ai pas de vêtements de rechange- dans ma tête, je me mis à plaisanter sur le fait que j'en ai pas était normal j'étais amnésique- ton père n'aurait pas quelque chose à me prêter...
-C'est tout? Tu aurais du le dire plutôt! tout en souriant maintenant qu'il connaissais la requête- il devais s'imaginer quelque chose en rapport avec yuna... quelle mère poule!- Je me rappelle qu'il y a un costume noçir, banale qui est juste derrière la porte de la chambre de mes parents. tu peux le prendre, il devrait être à ta taille.
-J'y file!

Effectivement, le costume en question était bien là, pile à ma taille. Sans perdre de temps je m'ahbilla et j'emprunta des chaussurs que j'étais en train d'enfiler quand Yuna revint. Elle était étonnée de me voir ainsi.
-Bah! Pourquoi n'as tu pas mis quelque chose de plus naturel, bien que ça t'ailles à ravir. Bref, si tu es prêt, allons-y!
-Je suis prêt.. je crois, disais-je en finissant d'enfiler la chaussure.
-César! Nous sommes partis!

Un jour, un monde

Chapitre III

Me voila de retour dehors, mais pas seul puisque Yuna m'accompagne et puis je vais rencontrer deux de ses amies.
Encore une fois, je fus étonné, étonné par la vue auquel je faisais face.
Je savais bien à quel point j'ignorais des choses mais commebt pouvais-je ignorer l'infinité du ciel?
Le ciel s'etend jusqu'à l'horizon, jusqu'à là ou je pouvais encore le séparerer de la terre. Je baissais mon regard, et je vis des points, points qui étaient en réalité des humains. Dire que les gens profitaient à peine d'une telle vue! Qui nous montre à quel point le monde est petit!
-Youhou! Pompoo! Il faut cesser de baver! criait Yuna dans mes oreilles. Je ne pense pas que tu veuilles devenir une crêpe!
-Crêpe?
-une crêpe. On est au dixieme étage donc si tu tombes... tu ressembleras à une crêpe.
-Je vois.. ba.. euh... allons-y!

Après ça, nous prîmes l'ascenseur. Je le fit avec incertitude m'attendant à ce que cette boite de métal s'écrase et nous tue, mais rien de tout ceci n'arriva. Nous descendîmes en douceur jusqu'au rez de chaussée. Avant de traverser la porte les séparant du monde où les gens affluaient, je pris une grande inspiration pour se rassurer, je me disait que je devrais me fondre dans la masse maintenant. Je prévins Yuna que j'étais prêt et alors elle ouvrit la porte.

Rien n'avait changé, les gens vaquaient à leurs occupations sans faire attention à nous. Yuna me demande si tout allait bien, je lui répondis:
-Oui c'est bien. Ca fait juste bizarre de ne plus avoir toute l'attention sur soi tout de même.
-Je n'aimerai pas être populaire.
-Pourquoi? Tu ne veux pas que le monde s'interesse à toi et tes actions?
-Je voudrai juste qu'une poignée de personnes le fassent: mes parents, mes amis, etc...
-Je vois... Je pense que moi aussi, je me contenterai bien de ça.

Je me mis à observer les alentours. Hier, je n'avais pas fait attention qu'aux grands bâtiments. En réalité, c'étaient les petits qui dominaient, beaucoup étaient des magasins en tout genre: boulangerie, animalerie, épicerie, pharmacie...
Je sentis finalment quelques regards se poser sur moi alors j'en avertit Yuna. yuna réflechissa l'espace d'une seconde et me répondit que ça devait être à cause du costume, ça me donnait l'air d'un PDG. Je pensais plutôt qu'on devait avoir l'air d'un couple qui allait déjeuner ensemble mais je preferai garder àa pour moi pour ne pas causer de malentendu.
Dix minutes plus tard, le lieu du rendez-vous qui était une place avec une fontaine en son centre. Je demandai:
-Vois-Tu tes amies en train d'attendre? sur un ton qui révelait mon anxiété.
-non, mais ne t'en fais pas, arriver à l'heure n'est pas dans les habitudes , dit-elle en me souriant. Je suis sûre qu'elles vont faire une entrée fracassante... toujours en souriant mais qui prevoyait rien de bon.

Alors nous attendîmes, attendîmes avec une impatience croissante pour ma part. Je fus recompensé par un étrange cri, cri qu'aucun ne pourrait provoquer. Cela semblait venir de derrière alors je me leva et me retourna: au même moment qu'un cheval qui passa au dessus du petit lac de la fontaine pour atterir à coté de moi. Surpris, je tombais à la renverse et pour ne pas finir de me surprendre, le cheval se cabrait risquant de m'écraser s'il reposait ses pattes. Je recula comme je put sans le quitter des yeux quand une voix attira mon attention:
-Tout doux, tout doux... Est que ça va? me demanda la voix.

Le cheval se remit sur ses quatre pattes et je découvris deux jeunes filles le chevauchant. Je pris soin de les examiner une par une: La première, celle qui m'avait "sauver" la vie était plutôt grande, plus grande que moi, des cheveux chatains attaché en queue de cheval. J'en pressentis que ça devait être la maniaque des chevaux. Elle aussi avait une peau blanche comme Yuna. Puis mon regard se tourna vers la deuxieme cavalière se tenant derriere la premiere. Elle me fixait d'un regard dur et sévère, je me doutais qu'elle devait être Pepette, la petite amie à César. Tout comme lui , elle était de petite taille, ses longs cheveux se balançaient au vent, avec sa peau matte je me doutais qu'avant qu'Endless existe, elle devait venir d'un pays étranger à elles. Contrairement à ce que je m'attendais, une voix semblable à une jeune femme prti la parole:
-Tu dois être le fameux Pompoo.

Chapitre IV



-Tu dois être le fameux Pompoo.
-Et toi, tu es Pepette j'imagine... la petite amie à César, tout comme lui; tu es de petite taille, cétait fait exprès?
-Bien sur que non! Choucroute! me cria-t-elle. Regarde moi ces cheveux, on dirait des légumes! Mais il faut avouer... elle s'arrêta pour descendre et se rapprocha de moi quand elle reprit. Tu as des tripes en sachant comment est César pour dire... ça!

Ce "ça" fut accompagné d'un coup de poing dans l'épaule qui me fit regretter ma blague...
Etonné par la puissance de son coup, ma surprise dura quelques secondes.
-Moques-toi de moi encore une fois et cette fois ce sera pas l'épaule qui te fera souffrir! me cria Pepette.
-Dis donc pour une fille, t'en as de la force! Je comprends mieux pourquoi t'es avec César! Et sinon, toi! La fille sur le cheval! Tu ne veux pas te défouler sur moi aussi? dis-je d'un ton provocateur mais en espérant tout de même ne pas reprendre un coup.
Elle répondit que non, d'une voix douce, elle avait l'air gentille et éprouvait une passion pour les chevaux. Intrigué, je lui demandais comment s'appelait le cheval qui a failli mettre fin à mes jours.
-Ce n'est pas un cheval mais un poney! Elle s'appelle Graffiti! C'est une appaloosa!

A ces mots je tournais mon regard vers le poney, vers Graffiti. Elle était d'une couleur blanche contrastée par des taches marrons. Je voyais qu'elle me regardait alors me prit l'envie de la carresser mais à mon approche, elle hennissa.
-Tout doux, tout doux. N'essaye pas du moins pas maintenant, elle est très peureuse. Même César qui ma connait depuis longtemps, elle ne le laisse pas s'approcher. Seule Yuna, Pepette et moi le peuvent, en gros des filles.
-Je vois mais..
-Stop! Je suis la moi aussi! se plaigna Yuna, personne n'a fait attention à moi depuis que vous êtes arrivées. Maintenant on va dans un café pour parler tranquillement!
-Et graffiti? elle ne peut pas rentrer, disait la passionée de chevaux.
-Oh Susan! Bon alors à la place on va acheter de quoi faire un pique-nique. Ainsi Graffiti pourra rester à coté de nous.
-Merci! Maintenant Susan était rayonnant de savoir qu'elle mangerait avec son cheval, enfin poney.

Prochaine destination: les magasins. Une première pour moi, enfin pour l'instant mais je ne m'attendais pas à ce que notre groupe attire autant l'attention avec le cheval... et ben si! Même à Endless, c'est pas tous les jours qu'un poney se promène en ville, la preuve: tout le monde demandait s'il pouvait le carresser. mais d'un coté, je comprenais après tout, c'est un beau poney.
On avait finalement atteint le centre commercial, qui pour moi m'apparut comme gigantesque. A l'intérieur, on trouvait des allées de magasins toujours différents et c'était ainsi sur plusieurs étages. Cependant nous étions la pour acheter de quoi pique niquer donc sans sans tarder nous allâmes dans un supermarché acheter ce qui était nécessaire. Au bout de seulement une heure, nous avions fini nos achats mais d'un coup Yuna nous demanda de l'attendre, elle avait besoin de se rendre quelque part. Je posa la question à Susan et Pepette:
-Vous avez une idée de la où elle compte se rendre?
-Pas du tout. me repondirent elle en même temps. La synchronisation avait été parfaite.
-Dites vous êtes pas des soeurs en réalité?
-Ah bon ? Tu ne le savais pas? dit Pepette, étonnée que je ne la sache pas.
-Sérieusement vous l'êtes ?
-Bien sur que non! Je te fais marcher! Je crois bien que y a aussi de la choucroute à la place de ton cerveau! Ahahaha!

Décidement moi et pepette c'est comme avec César, on n'est pas fait pour s'entendre...
Ce fut Yuna qui nous rappella ce que nous devions faire maintenant: les magasins afin pour realiser un pique-nique.
-Dis Pompoo, me demanda Yuna, te rappelles tu si tu as des preferences en matiere de nourriture? Si oui, ne te dérange pas pour nous le dire.
-Hmmm... peut être du cheval? dis-je à haute voix, histoire de plaisanter. Le resultat fut instantanée: les trois filles me foudroyerent du regards pour mes propos. D'accord, je m'excuse pour cette mauvaise blague...
Et c'est alors qu'elles se mirent à rire toutes ensembles, je ne comprenais plus ce qui se passait.
Je pris le risque alors de prendre la parole:
-Les filles.... je pourrais savoir ce qui se passe?
Elles me regardaient d'un oeil fixe. Je pensais que les filles étaient vraiment étranges.
A l'unisson, elle dirent:
-Idiot! Bien sur qu'on avait compris que tu plaisantais! Et si c'était pas le cas...
-Et si c'était pas le cas ?
-On aurait vu entre nous quel gage on t'aurait donné.
-C'est tout?
-Oui mais ne crois pas que le gage d'une fille est aussi ringard que celui d'un homme.Enfin bon, tu es amnésique alors tu en as de la chance, on aurait été gentilles avec toi...

Je ne pris pas la peine de répondre.Meme amnésique j'avais compris que j'étais au bord du gouffre et que si je parlais, j'étais bon pour y tomber.

Ainsi donc, apres toute cette scène tout à fait étrange pour moi.Nous nous étions enfin mis en route pour faire les courses. Elles m'ont dit que nous dirigions vers le "centre commercial".
Dix minutes, après nous étions devant. Un immense batiment qui s'etendait sur des lieux avec une porte que l'on croyaite être fait pour les géants. Un nombre inimaginable de personnes y entraient comme en sortaient.J'étais emerveillé, est que j'allais régulierement dans ce genre d'endroit dans un passé proche ou lointain.C'est alors que je fus comme transporté.
J'étais au même endroit sans y être, le centre commercial était bien la mais j'étais seul. Yuna, pepette et Susan avait disparu. J'étais à nouveau seul... plus personne n'était présent. Je me mis a demander si je n'étais pas tout simplement retourné dans mon monde.
Puis en faisant attention, j'entendis du bruit.Des bruits de pas qui semblaient provenir du centre commercial.Je n'avais rien à perdre alors je m'y dirigeais sans inquiétude, quand une silhouette se dessina au loin. C'était un garçon qui courait à travers le centre. Il semblait legerement plus jeune que moi, au mieux de deux ans, puis il se tourna dans ma direction et cria:
-Ba alors ******, je n'avais pas entendu la suite, Pompoo! Depeche-toi où je te laisse derierre!
-J'arrive! Alalala, je te jure ce Bastien... on reconnait bien mon cousin.

C'était moi qui avait parlé, le "moi" du passé qui connaissait l'enfant. Ce qui signifie que je me suis rendue ici ou en tous cas devant un centre commercial.
Le garçon s'appelait donc Bastien et c'était mon cousin. Alors se pourrait-il que ce que j'ai pas entendu fut mon veritable prénom?
Avant de pouvoir reflechir plus longuement à la question, je fus comme aspiré par un vortex et me retrouvit à nouveau devant le "centre commercial" du présent et cette fois , toutes les filles étaient là. Puis je me mis à sentir une douleur sur une joue, Yuna me regardait avec des yeux tendres. Je me sentis embarassé, qu'est ce qui s'est passé?
La réponse fut évidente en examinant Pepette qui pleurait de rire. Même Susan avait le sourire aux levres, en combinant la douleur à leur attitude, c'était relativement facile: Pepette m'avait surement "réveillé" d'une maniere peu orthodoxe.
C'est Yuna qui me fit réaliser l'ampleur de la situation, elle était en train de murmurer quelque chose:
-... s'il te plait.... plus.... plus jamais ça....
-Plus jamais quoi ? Combien de temps s'ést déroulé pendant mon "abscence"? Je pensais que seulement quelques secondes s'était déroulée vu la breve scène.
-Environ cinq minutes. Tu marmonais de drôles de choses. Complétement incompréhensible.Tu es peut être réellement un extraterreste, dit Pepette avec son sourire sarcastique. Tu ferais bien d'y retourner au plus vite sur ta "planète"!

Au même moment, Yuna la gifla. Tous restâmes sans voix.Yuna qui était si calme, gentille d'habitude avait quand même giflé sa meilleure amie pour une blague.
Apres un court repit et un regard dans le vide de pepette, elle s'exprima de nouveau:
-Je m'excuse... je n'aurais pas du dire une telle chose.
-Je ne t'en veux pas. C'est vrai, j'avais un peu de la peine pour elle, de s'être fait giflé pour une vulgaire blague. Plus important, j'ai une chose à vous dire.

Elles se tournèrent à nouveau vers moi avec un regard interrogateur.
-J'ai me souviens de quelqu'un de mon passé.